Posted on août 26, 2016
Le marmiton du vent, calé dans sa cambuse,
tance d’un ouragan l’épine de la rose ;
pointure d’espoir qui talonne l’aiguille,
boussole, houle sur les jambes du sable…
Larme du regard déferlant sur la rive,
resurrection de l’ombre sur les raisons du jour,
je suis une lame élaguant, je m’effondre sur l’onde,
poinçon, sur le tain ténu de la fenêtre, cicatrice…
« J’amène le lointain, dit-je,
un éventuel, qui vous amène la mer…
J’apporte la semence, le jour nouveau.
Vaillent les orages, je ne laisse que la vie…
C’est mon serment : j’emporte et je brise,
et je défais la parole du bien-être ;
j’apporte le verbe et déchaîne la pelouse :
je n’attends pas la paix, j’invite l’inconnu.